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La carte bancaire révolutionnaire : Apple Card

La keynote fut l’occasion parfaite pour Apple de dévoiler, en collaboration avec Goldman Sachs, sa toute première carte bancaire, sans frais, très accessible et beaucoup plus adaptable que celles sur le marché.

Lors de la Keynote, la firme n’a fait que confirmer les rumeurs qui circulaient depuis plusieurs semaines déjà, concernant la première carte bancaire d’Apple en collaboration avec le géant de la finance Goldman Sachs. Celle-ci fut effectivement dévoilée et sera disponible uniquement aux Etats-Unis dès l’été prochain avec à l’appui un système de remboursement assez libéral couvrant jusqu’à 3% de vos dépenses.

Apple fait un pas dans le mode de la finance

Depuis 2014, Apple s’était déjà lancé dans la finance, notamment avec le service Apple Pay. Le service était principalement basé sur les paiements grâce à la technologie NFC. Une carte bancaire est ajoutée sur l’application Wallet de n’importe quel iPhone pour ensuite servir de moyen de paiement. Le service a longtemps été vu du mauvais œil par les banques en France avant de commencer à s’insérer peu à peu dans les banques européennes dès 2018. La carte bancaire devant être la suite logique de cette lancée, les données prélevées grâce au service Apple Pay, serviront à offrir un service plus rapide et plus adapté aux besoins de ses consommateurs. Par ailleurs, les commissions devraient être beaucoup plus bénéfiques pour le géant de Cupertino, si celui-ci devrait en prélever sur chacune des transactions réalisées.

Jusqu’à 3% de remboursement avec l’Apple Card

Dans un environnement ou les banques luttent pour offrir le meilleur taux de remboursement à leur clientèle avide d’épargne, cette solution a tout pour plaire. L’offre appelée ‘’ Daily Cash’’ donne la possibilité de recevoir chaque jour sur son compte bancaire un remboursement généreux. Celui-ci varie entre 1% pour les achats effectués directement avec la carte à 2% pour les dépenses effectuées avec l’application Apple Pay et jusqu’à 3% pour toute dépense faites pour l’acquisition de produits Apple, que cela soit en boutique physique ou en boutique en ligne.

Le processus de souscription pour ce service est assez simple. Il vous suffit de commander votre carte via l’application mobile Wallet sur les iPhones. Vous recevrez alors directement votre carte virtuelle dans votre Wallet. Vous pouvez des lors utiliser celle-ci librement sans partager de données avec Apple, qui s’engage d’ailleurs à ne jamais les collecter.

Apple va encore plus loin en s’engageant à ne jamais prélever de frais de gestion, même a l’international, et de ne prélever aucune pénalité en cas d’incident bancaire. L’Apple card pourrait très vite être adoptée par un grand monde, dans la mesure où sur le marché Américain, les banques facturent chaque petit frais. Apple passe par ces annonces pour faire un petit clin d’œil aux firmes en vogue telles que Transferwise ou Revolut.

La lisibilité des informations a été nettement facilitée sur l’application de gestion, notamment grâce à une interface assez intuitive et très graphique. Elle n’est pas sans rappeler celles déjà observées au niveau des services de gestion de comptes tels que Linxo ou Revolut. La carte physique quand a elle arbore un design assez élégant avec des contours en titane semblables à la carte métallique de Revolut. Aucun numéro, aucune date d’expiration, ni aucun CVV, ne figurent sur l’Apple Card.

Goldman Sachs serait-il le bénéficiaire de ce partenariat ?

Face aux difficultés que connait la banque depuis plusieurs années, notamment en ce qui concerne ses activités liées au trading, celle-ci a récemment énoncé son désir de se tourner un peu plus vers la banque de détail. La banque se contentait de prêts de d’épargne, avant de rentrer en possession pour plusieurs dizaines de millions de dollars,  d’une application permettant d’agréger ses comptes. Cette collaboration vient à point nommé, puisque Goldman Sachs rencontre des difficultés pour se faire un nom dans le domaine de la technologie. Elle pourrait donc cibler une firme n’ayant jamais franchi les portes de Wall Street pour atteindre son objectif. Bien que le fonctionnement de l’Apple Card soit centré autour d’une carte bancaire et d’une application, Goldman Sachs pourrait dans un futur proche pousser plus de produits.

Goldman Sachs a également promis ne jamais faire de commerce de données. Un système de gestion interne d’une valeur de plus de 200 millions et un service client répondant aux préoccupations de la clientèle auraient été mis en place pour permettre la gestion de ces transactions.

TagsApple

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